Fusion Bayer-Monsanto : en plus du poison, Bayer nous vendra les antidotes

Réaction de Michèle RIVASI, Membre de la Commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire et de la Commission spéciale sur les procédures d’autorisation des pesticides :

«  Surconcentration de plusieurs marchés, mise sous tutelle définitive des agriculteurs coincés entre des prix non rémunérateurs et un coût croissant des intrants agricoles, réduction de la diversité des semences, dépendance aux intrants phytosanitaires et aux biotechnologies, concentration financière des grands fonds d’investissement présents au capital des deux sociétés et à la manœuvre dans la fusion, possible effacement de la responsabilité juridique de Monsanto  sous le coup de plusieurs poursuites légales…

Autant de motifs que la Commission européenne auraient pu invoquer pour s’opposer à ce rachat mais qui n’ont manifestement pas suffi face à ces deux géants de la destruction massive de l’environnement et de la santé.»

 

Réaction de José BOVE membre de la Commission Agriculture du Parlement européen :

« Cette fusion est d’autant plus cynique et amère que, en rachetant Monsanto, Bayer deviendra simultanément le plus gros acteur européen dans le domaine des produits chimiques agricoles et dans celui du médicament.

 La Commission européenne engage donc les Européens, comme d’ailleurs le reste de la planète, dans un monde quasi-orwellien : Du berceau au tombeau, ceux qui nous empoisonnent nous vendront aussi leurs médicaments pour nous guérir. »

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