L’enquête conjointe du New York Times et du quotidien allemand Stuttgarter Zeitung a mis à jour des pratiques intolérables et qui n’ont pas leur place en 2018. Celles-ci en disent long sur la volonté irréductible de certains constructeurs automobiles de défendre un modèle économique et industriel à bout de souffle au mépris de toute considération éthique, morale et évidemment légale.
Dans notre courrier, envoyé avant la tenue d’un premier débat sur le sujet avec la Commission européenne, en séance plénière du Parlement européen le lundi 5 février, nous rappelons notamment le passif de l’organisateur de ces tests, Helmut Greim, président de l’organisme EUGT, connu pour avoir défendu les PCBs, la dioxine, les perturbateurs endocriniens, et qui est par ailleurs également cité dans les Monsanto papers.
Nous y pointons évidemment, par ailleurs, l’inaction inquiétante des organismes de surveillance.
Nos demandes précises à la Commission européenne :
- Une réglementation élargie, interdisant la mise sur le marché européen des produits industriels ayant fait l’objet de tests sur des animaux
- Un contrôle et des sanctions financières sur les éventuelles aides communautaires dont l’EUGT aurait bénéficié, ainsi que la démission immédiate de Helmut Greim de ses fonctions au sein des institutions européennes
- L’intégration des vapeurs diesel dans la liste des substances cancérigènes de la directive 2004/37 révisée
Le courrier complet tel qu’envoyé (en français et anglais) : http://bit.ly/2DVMytS
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