Alors que la Commission européenne proposait une réduction de 30% et que le Parlement défendait un objectif de 40%, le compromis atteint est de 37,5% pour les voitures et de 31% pour les vans.
Déclaration de Karima DELLI, Présidente de la Commission Transports du Parlement européen :
« De bout en bout, cette négociation a été prise en otage par les constructeurs et leurs représentants au Conseil. Malgré la pression, le Parlement a réussi à obtenir une nette amélioration par rapport à la proposition initiale de la Commission et à atténuer les nombreuses failles introduites dans le système par les États membres.
Mais il ne faut pas se leurrer, on est encore très loin du compte si l’on se réfère aux engagements pris dans l’accord de Paris. Ce déni de la réalité climatique entretenu par nos dirigeants est insoutenable.
Au lieu de recadrer le secteur automobile et de préconiser des mesures favorisant les investissements et les nouveaux emplois dans une mobilité à zéro émission, les gouvernements ont une nouvelle fois fait preuve de leur impuissance à forger des lois à la hauteur des enjeux climatiques et des attentes des citoyens. »
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