Le Parlement Européen a adopté ce jour une résolution enjoignant l’Union européenne à être à la hauteur de la situation en Egypte.
A ce jour, on comptabilise 60 000 prisonniers politiques, dont des femmes et des enfants, des peines de morts qui risquent d’être exécutées, de la torture, des pressions sur les associations, les mouvements politiques, les défenseurs des droits de l’Homme, les journalistes…
Les groupes EPP, ECR, RE ont néanmoins préféré supprimer les références aux sanctions quant à l’exportation d’armes envers l’Egypte.
Pour Mounir Satouri, membre de la Commission des Droits de l’Homme,
> Retrouvez cet article sur le site d'Europe Ecologie au Parlement Européen“Le message du Parlement est clair. Nous dénonçons le silence coupable de l’UE et appelons à plus de cohérence en matière de politique étrangère. Le respect des droits de l’Homme doit être au coeur de nos relations avec le gouvernement d’Al-Sissi. Ce n’est pas négociable et la Commission a pour devoir d’incarner cette priorité en conditionnant et contrôlant toute aide financière européenne. Les Libéraux, la droite et l’extrême droite ont aujourd’hui donné une forme de blanc-seing à la répression en refusant toute mention aux exportations d’armes par certains Etats membres, dont la France.
Cette frilosité politique n’est pas seulement regrettable, elle est coupable, dans la situation que connaît l’Egypte aujourd’hui. »
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